Il y a trois stades de sommeil; léger, profond et paradoxal (REM). Pour analyser ces stades, une étude en laboratoire de 3 étapes est nécessaire.
- La mesure des ondes cérébrales, appelée l’électroencéphalographie (EEG).
- La mesure des mouvements oculaires (yeux), appelée l’électro-oculogramme (EOG).
- La mesure du tonus musculaire, appelée électromyogramme (EMG).
On utilise un EEG pour surveiller la latence du sommeil (la durée de temps qu’une personne prend pour s’endormir) mais aussi pour analyser les trois stades de sommeil et la fragmentation du sommeil (microéveil).
Un EOG permet la mesure du mouvement oculaire verticalement et horizontalement. L’évaluation des mouvements de l’œil est nécessaire pour déterminer l’apparition du sommeil paradoxal par le mouvement oculaire synchronisé de droite à gauche et vice versa. Il sert aussi à déterminer le moment de l’apparition du sommeil.
Un EMG enregistre généralement l’absence de tonus musculaire (atonie) pendant le sommeil paradoxal. Mais dans le cas du somnambulisme, il enregistre l’absence d’atonie dans ce même stade.
Les personnes souffrant d’apnée obstructive du sommeil s’endormiront normalement. Mais pendant ce temps, la diminution du tonus musculaire, causée par la progression du sommeil, entraînera un relâchement musculaire au niveau de la gorge. Ce phénomène empêche l’entrée d’air au niveau des poumons. La reprise de respiration (après une pause respiratoire variant de 10 à 60 secondes) aura comme effet de réveiller inconsciemment (microéveil) le sujet. Malheureusement, cette anomalie du sommeil reviendra tout au long de la nuit.